Une fois la tête de liste désignée, le choix des suivants est le fruit d'une savante (et compliquée) alchimie qui doit respecter le sexe (homme – femme alterné), les origines, quartiers, âges, professions, bien que seul la première répartition soit obligatoire.
Vient ensuite s'y greffer les interférences des partis politiques, car seuls les premiers votent en agglomération de communes. (mais pour le moment pas de problème à Champigny, le maire sortant n'a jamais voulu créer de communauté de communes avec les villes limitrophes).
Mais aussi, seuls les élus (même d'opposition, donc les premiers de listes) ont le statut de « grand électeur » pour voter aux sénatoriales, ce qui est important pour les parties, en plus du fait que certains d'entre eux reversent une quote part de leurs indemnités au parti qui les a investi. Et ce aussi bien à droite qu'à gauche. C'est la raison pour laquelle il est très difficile pour un sans étiquette ou un non inscrit d'être dans les 10 premiers, car c'est un peu du « gâchis » pour un parti politique. Mais certains y arrivent, parfois.
Ensuite, une fois élu, l'ordre des maires adjoints et leur répartition homme femme n'est pas forcément le même que celui de la liste, c'est le maire qui décide en fonction des compétences et disponibilités de chacun, même s'il en a en général une petite idée avant son élection.