le blog de Coeuilly et du Village parisien

Jeudi 29 novembre, les rencontres de la jeunesse (dont on nous rebat les oreilles depuis septembre, affichées à toutes les entrées de la ville, sur tous les lieux publics, et remis pour au moins la 3ème fois dans nos boites aux lettres), ces rencontres font une escale locale dans notre quartier jeudi 29 à l'école Romain Rolland (et on peut se demander avec quel argent et quel budget communication, quand la ville est en quasi faillite, et qu'il est difficile de faire boucher des nids de poules).

Occasion d’interpeller nos élus pour leur demander ce qu'ils font pour les jeunes de Coeuilly, pourquoi nos lycées sont-ils si mal classés et pourquoi les meilleurs de nos jeunes sont-ils obligés de s'exiler dans le privé ou outre-Marne, enfin, quels sont les emplois et perspectives économiques qu'offre la ville à nos jeunes. Beaucoup de questions que mes propres jeunes pourraient poser, mais qu'ils ne feront pas, car ils « en ont rien à faire », leurs copains, leurs loisirs et « leur vie » ne sont plus à Champigny.

Dommage, une chance de manquée, et même si les jeunes sont l'avenir de la ville, il faut dire au maire que même s'ils ne paient pas encore (ou peu d'impôts), il votent peu aussi. C'est également aux forces vives » qu'ils faut s'intéresser, ceux qui dépensent, consomment et investissent sur la ville, ce sont eux l'avenir.

Jeudi 22 novembre, Gilles Carrez, député-maire du Perreux et président de la commission de finances à l'assemblée nationale recevait ses soutiens aux élections législatives pour les remercier à l'occasion du Beaujolais nouveau. Outre l'actualité de la présidence de l'UMP, cette rencontre a été l'occasion de faire un point sans concession sur la crise économique et les mesures proposées dans le projet de loi de finances. Gilles Carrez se veut un opposant constructif, et nul doute que son expérience de rapporteur de la loi de finance sera utile pour sortir le pays de l'ornière.

Cette rencontre a également été l'occasion d'un point sur l'assemblée des maires de France qui se tenait cette semaine, et dire aussi que pour le député du haut de Champigny et de Coeuilly, le changement en 2014 à Champigny était la priorité.

A peine construit, cet immeuble qui a déjà fait couler beaucoup d'encre et devait être un modèle de rénovation urbaine, connaît déjà de nombreux problèmes. Grilles, interphones, lumières, ascenseurs qui ne fonctionnent pas, fuites d'eau, on a l'impression de se retrouver déjà dans les problèmes des tours du Bois l'Abbé ou des Mordacs, mais dans un bâtiment neuf. C'est bien évidemment la faute aux seuls entrepreneurs, et la municipalité s'en occupe.

Excellent article du parisien joint sur le sujet.

A la pointe saint Denis, rue du 19 mars 1962, en rebord du plateau briard IDF Habitat avait construit un petit lotissement. Des maisonnettes bien orientées, ensoleillées avec pour certaines une vue imprenable sur Paris. Un rêve et on s’était  bousculé pour y loger. Du logement social de cette qualité vous pensez. Et certains avaient eu plus de chance que d’autres…….

Las, les maisons ont été évacuées. Un arrêté de péril a été pris. IDF habitat avait négligé de faire une étude suffisante de la géologie locale de ses marnes et argiles et cela glisse. Alors on reprend tout sur micro-pieux. Le parisien vient même d'en faire l'article ci-joint.

Pour les particuliers, et suite à l'enquête publique à laquelle ont participé la présidente Madame Courty et Yann Viguié en début d'année, il n'est pas exclu qu'à l'avenir, le futur Plan d'Urbanisme (PLU) prévoit :

- l'obligation d'étude de sol,

- l'obligation de construction sur micro-pieux, ce qui aura l'inconvénient à la fois de renchérir le coût des constructions et de dévaloriser les constructions existantes classées en zone de « Plan de Prévention des Risques Argiles PPMRT voir notamment http://94.citoyens.com/2012/plan-de-prevention-des-risques-argile-mode-demploi-et-consequences,06-01-2012.html

En effet, tout comme les carrières, l'amiante ou les zones inondables, les vendeurs devront informer les acheteurs qu'ils sont en zone « à risque argile », avec les conséquences financières qui en découleront (surtout si non construction sur micro pieux) et le risque de non prise en charge par les assurances en cas de fissures ou de « maisons qui glissent ».

A noter qu'également qu'aujourd'hui, le PLU impose un certain nombre d'arbres par parcelles et que la commune et le département incitent à la récupération des eaux pluviales, demain ce sera l'inverse. Il sera interdit de planter des arbres trop près des maisons pour limiter le risque de variation trop forte du degré d'humidité dans les sols http://www.lesulis.fr/fileadmin/maquettes/3-ulis-pratique/demarches_administratives/PDF/plaquette_terrain_argileux.pdf

Après la construction déjà signalée Mais que se passe-t-il à Nothing Hill II? où est passée la crèche d'entreprises devant le collège PVC à la la place de feu la crèche d'entreprises, c'est au bout de la rue du 19 mars côté Villiers-sur-Marne que 11 logements supplémentaires sont signalés depuis le 21 août dernier. Les représentants de l'association de sauvegarde village parisien se sont rendus comme ils le font au dépôt de chaque nouveau permis en mairie afin de consulter le permis, mais le site de http://www.notting-hill.fr/ est très discret sur ce projet.

A noter néanmoins que comme à chaque fois qu'il y a division notamment, 858 M2 SHON sur 1748 M2 de terrain, c'est ce que l'on appelle de l'optimisation de COS à son maximum de 0,5. Plus beaucoup de place pour les espaces verts après.