Je commentais récemment dubitatif sur les réseaux sociaux les futurs nouvelles rencontres- action de la jeunesse qui débute dès ce mois d'avril http://www.reussiravecchampigny.com/rencontres-actions-jeunesse-et-cest-reparti/ à peine les rencontres citoyennes terminées et les consult actions de la jeunesse achevées http://pcona.over-blog.com/article-rencontres-de-la-jeunesse-a-romain-rolland-le-29-novembre-avec-le-maire-112992658.html , et tout cela pour un coût pour la collectivité imposable qui peut laisser dubitatif.
Les rencontres citoyennes ont pour leur part rassemblé selon la ville soi disant 1000 personnes pour parvenir à un inventaire à la Prévert de 250 « nouvelles propositions pour la ville » ! Pour ceux qui ont eu l'occasion de s'y rendre, ce sont souvent les mêmes personnes qui ont du être comptées plusieurs fois, avec beaucoup des proches de la mairie. Or avec 150 000 € de budget (soit 150 € par personne si nous étions 1000 !), une partie de ces sommes aurait sans doute pu être investie ailleurs que dans ces vastes opérations de communication récurrentes, la ville regrettant souvent son manque de ressources en a-t-elle les moyens ?
Cela n'a pas loupé, voilà que le jeune leader des jeunesses communistes, fraîchement élu mais qui n'en est pas à une gloriole près pour me faire la leçon sur le « Mieux vivre ensemble » m'écrit :
Dommage mais les rencontres actions ne sont pas un évènement communication, c'est une démarche de "réussir ensemble avec Champigny" portée par plusieurs services de la ville et qui accompagne aujourd'hui plus de 400 jeunes (j'ai y compris fait la démarche donc je pense savoir de quoi je parle - et votre fils Mr.Viguié devrait pourquoi pas en faire autant ? ) car je vous sais attentif et sensible aux questions de la jeunesse et de l'emploi au sein de notre ville.
Je constate aussi l'absence de Sophiane à ce genre de rencontre, il y a les paroles... et il y a les actes.
Je ne remettrais pas une couche sur le département et la communication niveau caniveau des Jeunes populaires 94 à recycler le slogan "Ex-banlieue Rouge".
Rouge ou pas, nous passons à l'acte au regard des autres communes environnantes qui n'en font pas autant que le service jeunesse de notre ville émoticône wink , car la détermination de l'équipe est à haut niveau.
Nous vous attendons néanmoins à ce premier rendez-vous - nombreux et nombreuses
Je ne lui répondrai pas dans Champigny notre ville car avec 8% de l'espace (pour 44% des voix) et une seule tribune, http://pcona.over-blog.com/2014/09/tribunes-libres-suite.html difficile de faire entendre une autre musique que « tout va très bien, madame la marquise, et ce qui ne va pas, c'est la faute à Sar...ko...zy »! Mais je profite de cette tribune, ou la parole est libre.
Monsieur Gauthier, je n'ai pas de leçon de mieux vivre ensemble à recevoir de vous. Le département reste le dernier rouge de France, http://pcona.over-blog.com/2015/04/rouge-toujours.html dont acte, ce n'est pas la peine d'en faire un musée que le reste de la France viendrait voir pour pouvoir montrer à leurs enfants, "tu vois, le communisme c'était çà".
Je suis contre les ghettos, et rejoins en cela les positions de Manuel Vals.
Quand à mon fils, car vous faites allusion aux rencontres initiées par le Maire avec les jeunes majeurs où nous nous sommes vus http://pcona.over-blog.com/2014/12/accueil-des-jeunes-majeurs-en-mairie.html . Vous étiez même surpris de me voir pensant ces initiatives réservées à la majorité, mais j'ai le droit d'avoir un fils majeur, et donc de venir aux invitations du Maire, en tant que père si ce n'est en tant qu'élu. Et effectivement, l'an dernier, ma fille (comme d'autres) n'avait même pas été invitée alors qu'il y avait parait-il encore plus de monde avec les jeunes diplômés, en pleine période électorale, pour leur apprendre l'importance du rôle civique du jeune majeur, être responsable, et... voter. Avec distribution de préservatifs, CD et autres cadeaux autour d'un bon buffet. Disons que cela fait partie du rôle de la mairie, je ne dis rien, y compris sur le coût et le financement, et même si j'ai parfois des doutes sur les canaux de diffusion de l'information.
Mais je vous souhaite pas d'avoir un jour un fils ou une fille qui vous dise, Champigny ? "Je m'en fiche, ce n'est pas ma ville ou ce n'est pas ma vie". Qu'ils ne vous demanderont pas à aller au collège puis au lycée dans une ville voisine, qu'ils ne se feront pas leurs copains dans les villes voisines, qu'ils ne feront pas leurs études dans les villes voisines et qu'ils n'iront pas travailler à l'Ouest de Paris. Non je vous souhaite qu'ils ne vous tiennent pas de tels propos et qu'ils trouvent à Champigny emploi et tout le bonheur du monde. Je vous souhaite de ne pas avoir à les « trainer » pour aller à vos rencontres actions de la jeunesse, et qu'ils iront voter sans vous dire, à quoi çà sert ? Je vous souhaite de réussir la mutation de cette ville pour que tout le monde et je dis bien tout le monde, y compris les jeunes, les classes moyennes et même supérieures (ce n'est pas un gros mot et ne sont pas tous de vilains capitalistes profiteurs de la sueur du pauvre ouvrier) soient fiers de leur ville, et ne déclenchent pas cette forme de condescendance de nos interlocuteurs quand vous leur lâcher du bout des lèvres où vous habitez. Ah Champigny ? La ville de ? Oui. Désolé.
Si on n'est pas content, il nous reste la solution de partir, comme a parfois oser le dire un de vos illustres collègues ; Il est vrai qu'il n'y a pas de murs autour de Champigny, nous sommes libres de partir. Mais nous sommes libres aussi de rester et de nous battre pour que cette ville change, s'améliore et que nous en soyons fiers. Un jour. Avec vous, ou sans vous. Et aux rencontres du maire de la jeunesse, j'étais choqué, je dis bien choqué de ces deux jeunes filles. Elles sont majeures, elles font ce qu'elles veulent, mais ce n'est pas ma conception de la mixité sociale ni du mieux vivre ensemble.
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