Avec une équipe composée de 18 communistes sur 36 élus de la majorité auxquels s'ajoutent 4 « front de gauche » et 2 personnalités de la vie associative bien connues pour leurs sympathies très à gauche, il risque d'être difficile aux 9 élus socialistes et aux 3 verts de faire entendre une autre petite musique.
Sans parler des 11 élus d'opposition de Champigny Alternance 2014 à rebaptiser très vite Alternance 2020 et des élus 2 du FN qui auront peu la possibilité d'amender la politique communale.
Le PC ayant donc seul la majorité absolue au conseil municipal, l'opposition fera son travail d'opposition constructive quand les dossiers sur la table le mériteront. Mais au sein de la majorité et notamment depuis la nomination de Manuel Vals à Matignon, peut être le moins à gauche des socialistes, l'union risque d'être difficile à conserver au plan local.
Ce dernier peut en effet être bien perçu pour la sensibilité réformiste et sociale libérale de la gauche, est sans doute beaucoup plus perçu comme une provocation par les verts et l'aile gauche de la gauche.
Dans son discours d'investiture, la maire adjointe issue de la gauche de la gauche s'est lancée dans une diatribe contre le gouvernement, le pacte de stabilité et les 50 milliards d'économie à trouver. Ce n'était pourtant ni le lieu ni l'objet. Combien de temps l'aile modérée de cette majorité de façade acceptera-t-elle de se faire clouer au pilori par son aile gauche ? Gageons que l'intérêt local et celui de tous les campinois saura l'emporter ?